Les grands barrages de la région Stéphanoise



                        La ville de Saint-Etienne qui au milieu du XVIII éme siècle comptait 28 000 habitants, en comptait 92 000 en 1861. Pour satisfaire aux besoins de cette population et à la consommation industrielle qui allait toujours en croissant, la Ville de Saint-Etienne et  les villes voisines durent  successivement augmenter leurs moyens d'alimentation en eau .

                                        La question n'était pas facile à résoudre. Le pays ne posséde pas de sources au vrai sens du mot; la couche des terrains perméables est généralement de faible épaisseur et ne recèle qu'une nappe aquifère peu puissante. Les sources constituées par des affleurements de cette nappe sont peu abondantes, leur débit  est extrêmement  variable avec les saisons. Des captages , excécutés de 1859 à 1862 par la Ville de Saint-Etienne  dans la haute vallée du Furan , comportant un dévellopement de 54 Kms et drainant près de 1 000 hectares , n'ont pu fournir qu'un débit variant de 3 000 à 28 000m3 par jour.



                                        
                                          On a été ainsi amené à envisager l'enmagasinement des euax courantes dans de grands réservoirs  obtenus en barrant les vallées. Le barrage du Gouffre d'Enfer sur le furan , à 10 Kms en amont de Saint-Etienne fut le premier travail exécuté dans ce genre  dans le triple but de préserver la ville des inondations, de compléter le volume d'eau nécessaire à l'alimentation de ses fontaines et de restituer aux usiniers d'aval l'eau des sources qu'elle détournait à leur détriment.

                          Le barrage du Gouffre d'Enfer  commencé en 1862 a été achevé en 1866; il est constitué par un mur en maçonnerie ordinaire de 50m de hauteur , son épaisseur à la base est de 49m, il est terminé par une chaussée de 3m de largeur. Le réservoir couvre un espace de 12 hectares, sa capacité totale est de 1 620 000 m3. Cet ouvrage est célèbre dans les annales de la construction; il est le prototipe des barrages construits depuis dans la région. Placé dans un site  particulièrement agreste, il fait l'admiration des touristes.



Le réservoir du gouffre d'Enfer vide (  en 1893)



Le réservoir en eau



Sa cosommation d'eau continuant à augmenter, la Ville de Saint-Eienne fit construire un deuxième barrage  à 2Kms200 en amont  du gouffre d'enfer, au pas de Riot . Ce deuxième barrage commencé en  1873 a été terminé en 1876 : il a une hauteur de 33m50  et peut retenir une réserve de 1 300 000m3 d'eau .





Le barrage du Gouffre d'Enfer

                          
                                    Une série d'années sèches ayant imposé à nouveau des rationnements comportant l'arrêt complet des fontaines pendant la nuit et la réduction à 50 litres d'eau par habitant, la municipalité dut rechercher de nouvelles ressources en eau. La vallée du Furanétént à peu près complètement aménagée, et ce qui restait à en tirer étant notoirement insuffisant pour assurrer une alilmentation abondante et permanente , on s'est adressé au Lignon, affluent important de la rive droite de la Loire. Par un décret du 16 Juin 1899, la ville a été autorisée à dériver de cette rivière un débit  de 800 litres à la seconde . cette dérivation est pratiquée au lieu dit " Pont de l'enceinte"  dans le voisinage d'Yssingeaux; la conduite d'amenée à Saint-Etienne a plus de 50 Kms de long.

                                 Comme en période d'étiage, souvent assez longues, les débits de la rivière ne permettent de dériver les 800 litres concédés à la ville , on a dû encore prévoir la construction d'une grande réserve retenue par un barrage construit à 4 Kms de la prise d'eau. Cet ouvrage a 29m50 de hauteur et peut retenir 5 500 000 m3 d'eau. Il offre cette particularité qu'il est fondé sur les bases d'un barrage de 54m de hauteur, il peut en conséquence être surélevé jusqu'à retenir 33 000 000m3


                                                 L'exemple de la Ville de Saint-Etienne fut suivi par les localités voisines . En 1866 Saint-Chamond a fait construire le barrage de la Rive, commune de La Valla, sur le ruisseau du Banc affluent du Gier. La ville de Firminy est aussi alimentée par un réservoir qui retient les eaux de l'Echapre, affluent de l'Ondaine. Un réservoir de  800 000 m3 sur le Ctatay , autre affluent de l'Ondaine, allimente la ville du Chambon-Feugerolles.

                                            Le barrage de Grangent  construit sur la Loire entre 1955 et 1957 en aval de Aurec sur Loire et  amont de St Just St Rambert.  Il s'agit d'un barrage voute en béton et aux fondatios en granite . Sa fonction principale est Hydrauélectrique  mais il permat la régulation des crues de la Loire, 'une hauteur de 50m et d'un volume de 66 000m3.



Barrage de Grangent






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